samedi 26 avril 2014

De St. Augustine à Charleston

Samedi le 19 avril, à St. Augustine, nous allons souper en ville à la « Taberna del Caballo », une taverne espagnole tout à fait chaleureuse, avec une dizaine d’équipages québécois.  C’est l’occasion de revoir des gens rencontrés en cours de route et d’autres nouveaux visages que nous avons parfois entendus sur la radio VHF.  On se sentait presque au Québec, sans la neige et le froid!


Une partie des équipages québécois et à l'arrière... un chanteur espagnol!!!


Le lendemain, c’est Pâques et nous assistons à une parade tout en couleur qui ne manque pas d’originalité.



Tout le long de la rue la foule s'était entassée...
un peu comme à la parade de la Saint-Jean-Baptiste à Valleyfield.


Les clowns étaient en grand nombre pour égayer la foule!


Il y avait même un tigre!


Les pirates étaient très présents dans la parade... un thème populaire à St. Augustine!


C’est donc en beauté que se termine notre séjour à St. Augustine, un de mes coups de cœur aux États-Unis. Nous partons le lundi matin par l’Intracoastal car il n’y a pas de belle fenêtre météo pour prendre la mer. Nous arrivons en fin de journée à Fernandina Beach, notre dernière escale en Floride. C’est un arrêt technique car nous sommes ancrés face à une usine de pâte et papier. L’eau est brune, c’est bruyant et ça pue!



L'usine vue de l'ancrage!



Pas question de s’attarder ici, mais nous en profitons tout de même pour aller faire une ballade en ville dans un décor beaucoup plus intéressant. La rue principale est bordée de boutiques, restos et bâtiments d’une belle architecture (beaucoup d'églises)... et cornet bien sûr! Pis y fait beau, la chaleur est revenue! Youppi!!!


OUPS!!! On dirait que j'ai passé la nuit sur la corde à linge!!!
Mettons ça sur le dos de l'usine polluante!


Le mercredi, nous levons l’ancre pour une autre aventure en mer, en direction de Charleston en Caroline du Sud. Les premières 24 heures se passent bien, on se croirait presque sur un lac tant les conditions sont agréables. C’est en regardant tout autour et en n’y voyant que de l’eau à perte de vue, qu’on réalise où nous sommes. Une sensation que j’apprécie beaucoup surtout quand la mer est accueillante!



Coucher se soleil en mer... vers 20h.
Un moment magique!


Par contre, les dernières 8 heures sont plus mouvementées. Le vent forcit puis tourne au Nord et nous l’avons dans le nez!  C’est le rodéo et tout un! Cœur sensible s’abstenir!. Heureusement, à notre plus grand bonheur, nous avons réussi à enclencher le pilote automatique et Roméo tient le coup malgré ces conditions difficiles. Nous assurons tout de même une surveillance, à tour de rôle, et faisons les ajustements nécessaires lors des manœuvres! Et oui, nous sommes au près serrés, voile et moteur, et devons tirer des bords, c’est le seul moyen d’avancer dans ces vagues qui n’en finissent plus de nous bousculer et de nous submerger d’eau, mais grâce à notre « full encloser » nous restons au sec. Isidore se comporte bien malgré tout et poursuit sa route. L’équipage tient le coup mais le capitaine a l’estomac fragile, il manque de sommeil et d’appétit ce qui n’aide pas sa cause. Finalement, nous arrivons à Charleston après 32 heures de navigation et sommes heureux de jeter l’ancre et de relaxer un peu.


Enfin, la tranquilité!

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